dimanche 29 mars 2020

Il n'y a pas de hasard...

Il n'y a pas de hasard... 


... Si je n'ai pas écrit de billet sur ce blog, depuis le 22 décembre 2019. Et il n'y a pas de hasard si je rédige aujourd'hui un billet sur ce blog ;-) 

Il n'y a pas de hasard non plus à traverser cette crise sanitaire aujourd'hui, avec son lot de conséquences en nombre de domaines et pour tout le monde, aussi à l'échelle planétaire. 

Et si je vous écris aujourd'hui, je vous l'annonce d'ores et déjà, c'est dans la même dynamique que tous mes précédents posts : dans l'idée de vous rendre davantage acteur.trice au cœur d'une situation dans laquelle, communément, nous croyons, à tort, ne pas avoir d'autre choix que de subir. 

Aucune envie d'être moraliste, ni à votre égard, ni à mon égard. Je ressens juste l'envie de partager un sentiment qui mette davantage de paix et de joie pour toutes et tous, dans une situation inédite et tendue pour tout un chacun. J'ai plutôt envie de vous aider à transformer un quotidien qui peut-être vous pèse, vous contraint, vous restreint.

1. Définition


Je ne vais pas vous présenter le Covid-19, vous savez déjà ce que c'est, il me semble. En tout cas, médicalement et au niveau des conséquences de vie, aussi, au vue de ce que ce virus a engendré comme changements dans notre vie de tous les jours, en terme de travail, et en terme de sorties.

Mais j'aimerais vous proposer de revisiter sa définition, de façon plus philosophique, plus spirituelle, ou tout simplement plus humaniste.

Comme je vous le disais en préambule, il n'y a pas de hasard. Je ne vais pas rentrer dans des débats sans fins, évoquant notamment l'épuisement en tout point de la planète quant à notre envahissement, notre égoïsme et soif de pouvoir, d'étendue et de richesses dont nous ne pouvons pourtant prétendre la propriété ; ou encore en évoquant le juste retour des choses face à l'Homme qui, dépassant ses droits, mérite d'être pleinement remis à sa place. 

Cependant, je tiens à affirmer que, face à Covid-19, il n'y a pas de hasard. Il n'y a pas de hasard d'un point de vue planétaire, mais aussi d'un point de vue individuel.

Faisons donc le point ensemble.

2. Le temps 


La première chose que j'aimerais souligner, c'est ce temps dont nous disposons aujourd'hui. Enfermés, confinés dans nos maisons -du moins, pour ceux qui ont la chance d'en disposer-, nous nous retrouvons privé.e.s du monde extérieur et de notre rythme habituel. 

Ce "rythme habituel" se résume notamment avec le fait de se lever pour emmener les enfants à l'école, le fait de se lever pour aller étudier ou travailler, ainsi que réaliser nombre d'obligations qui composent notre quotidien, que ce soit en terme de vie familiale, de tâches domestiques, de vie sociale, de déplacements, ou encore de loisirs peut-être devenus, à un moment donné, des contraintes, et d'autres activités que je passe ou que j'oublie. 

Aujourd'hui, ce rythme est complètement rompu. Peut-être travaillez-vous depuis la maison, ou peut-être ne travaillez-vous plus du tout. Quoiqu'il en soit, les repères sont perturbés, le temps parait suspendu, tout se confond, dans un décor immobile.

Si certains corps de métiers souffrent de surpression par la situation actuelle, si certains corps de métiers restent indispensables pour la survie du pays, aussi bien d'un point de vue sanitaire qu'économique, et si une portion d'entre nous est encore sollicitée ou contrainte de poursuivre son activité professionnelle, eh bien d'autres disposent de la possibilité du télétravail ou d'un arrêt temporaire de travail. Et cc'est essentiellement à cette partie de la population que je m'adresse aujourd'hui, à travers ce confinement qui est, pour certains, perçu comme un emprisonnement.


Car, ce temps dont nous disposons aujourd'hui, n'était-ce pas ce temps qui nous manquait encore en début d'année ? N'était-ce pas ce temps derrière lequel nous courrions depuis ces derniers mois ? N'était-ce pas ce temps dont nous rêvions et dont nous souhaitions profiter pour prendre du temps pour soi, pour les nôtres, et pour avancer dans nos projets ?


Aujourd'hui, ce confinement, pour une partie d'entre nous, peut alors finalement être vécu comme l'opportunité de se poser et de se pauser. De prendre ce temps pour enfin réaliser des choses que nous mettions sans cesse de côté, ou à plus tard, car là n'était pas encore la priorité.

Quel est le gain de ruminer ? De se morfondre aujourd'hui quant à l'impossibilité de sortir à notre convenance, et de ne pas être en capacité de récupérer un rythme de vie tendu et soutenu dont nous nous plaignions pourtant au préalable ?

D'une part, cela ne changera en rien la situation dont nous n'avons pas le contrôle. D'autre part, vous allez vous épuiser, et lorsque cette parenthèse au cœur de notre existence se fermera, vous n'aurez plus assez d'énergie pour rebondir, et vous n'aurez plus assez d'énergie pour reprendre le cours de votre propre vie. Ainsi, vous vous infligez une double peine. Quel dommage ! Quel gâchis !

Je vous invite par conséquent à reconsidérer ce temps qui s'offre à une partie d'entre nous. Si vous n'apprenez pas à l'apprécier, sachez que d'autres personnes auraient aimé en bénéficier.

Ne gaspillez pas davantage une chance de vous réapproprier votre propre vie, mais saisissez-la !

3. Le retour à l'essentiel 


Autrement dit, ce temps dont nous disposons aujourd'hui nous oriente vers l'essentiel, que nous avions mis de côté trop souvent et trop longtemps, pour nombre d'entre nous.
Cet essentiel réside en un premier lieu à notre environnement quotidien, ce que nous devrions considérer comme notre antre ou lieu refuge : notre chez nous.

Lui que nous ne côtoyons que rarement ou ponctuellement au cours de la journée, selon nos activités ; lui que nous ne regardons ou considérons même parfois plus ; lui que nous ignorons alors qu'il tient une place essentielle dans nos vies, aussi peu de temps puissions-nous y passer !

Eh oui ! Rappelez-vous que le temps passé chez vous, c'est du temps initialement consacré à votre repos, à la recharge de vos ressources, à votre apaisement

Alors, et si nous en profitions pour se (re)centrer ? Et si nous nous reconnections à notre environnement ? Et si nous prenions enfin plaisir à être chez nous, dans notre coquille, dans notre cocon et considérer tout ce qu'il a à nous offrir ?
Voici une occupation possible lors de ce confinement : l'utilisation de ce temps pour améliorer notre ressenti à l'intérieur de chez nous, et nous rendre heureux de retrouver notre chez nous, d'être chez nous ; repenser son aménagement, ses couleurs, également réfléchir à son espace et son contenu peut-être devenu encombrant ? Et si vous y mettiez un peu plus de gaieté ? De douceur ? De chaleur ? De bienveillance ? Comment vous donner envie d'être chez vous, de rester chez vous et de vous procurer du bien rien qu'en étant chez vous ?

Et puis, en second lieu, il y a toutes ces autres activités que nous mettions de côté parce qu'elles n'étaient pas prioritaires à nos activités parallèles : les films, la lecture, la musique, le fitness, la méditation, l'apprentissage via les formations, les MOOC ou autres ressources mises à disposition en nombre sur la toile dans ce contexte unique.

Posez-vous la question : de quoi ai-je envie ? Comment puis-je m'épanouir ?  Qu'est-ce qui me plait ? Qu'est-ce que je voudrais découvrir ? Qu'est-ce que j'ai en tête depuis un bon moment mais que je n'ai pu approfondir par manque de temps ? Comment ai-je envie de me nourrir l'esprit ?

Et accordez-vous un temps. Ne serait-ce qu'une fois par jour. Je sais bien qu'il y a d'autres obligations. Malgré tout, considérez-vous vous-même un moment, d'autant plus au cœur de ce confinement. Les bonnes habitudes se prennent tôt ! En appliquant dès à présent ce nouveau réflexe aussi bien bénéfique pour soi et son bien-être que pour les personnes avec qui vous vivez, vous vous donnez la chance de l'apprécier et de le maintenir une fois la situation actuelle traversée.

Le changement, c'est maintenant. Seul.e vous pouvez l'introduire !

4. Le lâcher prise 


En effet, peut-être est-ce enfin là l'opportunité de revoir les priorités et la nécessité de certaines choses qui étaient en place dans notre quotidien. Quand nous avons la "tête dans le guidon", nous ne réfléchissons plus vraiment, nous sommes "dedans", et notre organisme se met en mode "habitudes" et automatique. Nous faisons sans plus vraiment savoir.

Alors, et si ce confinement pouvait se transformer en occasion de ne plus tout régler comme du papier à musique ? De laisser davantage de spontanéité et de naturel, dans notre vie ?

Pour celles et ceux qui ont des enfants, nous conformons souvent ces derniers dans un rythme qui nous convient surtout à nous, adultes, mais pas nécessairement à eux, enfnats. Je crois que si l'éducation passe par le savoir, la connaissance, l'expérience et la sagesse de l'adulte, elle passe aussi par un échange entre l'adulte et l'enfant. Ce dernier nous apprend énormément. Non pas nécessairement dans les règles de bonne conduite, par exemple, mais plutôt dans le fait de comprendre nos émotions, de se réconcilier avec soi, de lâcher prise sur des moments où nous nous révélons bien trop exigeants et en premier lieu avec nous-même.

Je vous l'ai dit : cette situation inédite que nous vivons toutes et tous ensemble est soumise à ses propres lois et modalités. Nous n'avons aucun contrôle sur elle, si ce n'est tenter de contribuer à sa non propagation en restant à la maison, comme on nous le demande.
Après tout, quiconque peut être infecté par le coronavirus : un homme, une femme, blanc ou noir, jeune ou moins jeune, en bonne ou mauvaise santé, français ou étranger.

Apprenons alors lâcher prise sur des exigences que nous nous imposons. Apprenons à vivre. Apprenons à observer le rythme de la vie en elle-même, et non de notre propre vie, trompée par la surcharge de contraintes dont elle était juste-là bâtie. Admirons le soleil se lever et se coucher. Apprécions les douches que nous prenons. Prenons soin de ce corps qui abrite notre âme et qui nous permet de réaliser tant et tant chaque jour ! Nous l'oublions. Nous l'oublions trop souvent. Parce que nous vivons dans l'obligation. Parce que nous vivons dans la contrainte. Alors nous imposons cette obligation et cette contrainte tout autour de nous. Et en l'imposant tout autour de nous, nous l'imposons également à ce même corps qui, pourtant, mérite d'être davantage considéré, et remercié.

Cessons le paraître, l'apparence et les normes. Expérimentons, plutôt. Ressentons. Soyons !

5. Et relions-nous


Enfin, j'aimerais terminer ce billet sur cette idée de lien, d'union. Si plus que jamais nous sommes éloigné.e.s du monde extérieur, de nos ami.e.s et de nos familles, nous avons la chance, aujourd'hui, de vivre avec une technologie particulièrement évoluée et développée, nous permettant de nous mettre régulièrement en relation avec une majeure partie de la population.

Prenons ce temps de pause pour appeler toutes celles et ceux à qui nous pensons régulièrement sans prendre le temps de prendre des nouvelles ;
Prenons ce temps de pause pour contacter celles et ceux pour qui nous nous inquiétons dans le contexte actuel ;
Prenons ce temps de pause pour nous retrouver à travers nos écrans partagés, partager un repas original par écrans interposés.

A vous de réveiller votre créativité pour vous satisfaire d'échanges porteurs, nourrissants et bienveillants avec le monde :-) 

dimanche 22 décembre 2019

Heureuses Fêtes de fin d'année


Cher.e.s vous Toutes et Tous,


Je vous souhaite de très Bonnes Fêtes de fin d’année !

Que vous puissiez clôturer 2019 avec joie, amour, tendresse et l’envie de continuer et de briller en 2020.

Je vous donne rendez-vous à compter du lundi 6 janvier 2020 pour la reprise des accompagnements coaching individuels et collectifs sur Gap et dans l’ensemble du département !

La prochaine chronique radio sur les ondes de Fréquence Mistral Gap aura lieu dès le 3ème jeudi de janvier, soit le jeudi 16 janvier 2020

Ce jour-là n'est pas des moindres, d'ailleurs ! Tout d'abord, parce qu'il sera question de l'anniversaire de ma très chère et douce Maman, que j'aime tendrement, et nous fêterons également les 4 ans de Coach'in U !

J'ai hâte de partager tout cela avec vous...


D'ici là, 





vendredi 29 novembre 2019

Feedback #35 : la prise de décisions et l'affirmation de ses choix

La fin d'année ou comment se faire pousser des ailes...


C'est un peu ce que je me dis, avec l'ensemble des thématiques que nous avons abordées depuis la rentrée de septembre, non ? 

En effet, nous avons évoqué le sens de l'engagement, les bonnes résolutions, la façon dont se mettre en avant aussi en vue d'un changement professionnel, et aujourd'hui, je souhaite vous proposer une thématique qui rejoint toutes les précédentes, un peu comme "la cerise sur le gâteau" ou l'aboutissement des fondations essentielles et que vous avez appris à bâtir au préalable : la prise de décisions et l'affirmation de ses choix

Le lien ? 

Eh bien, le changement, la transformation, la métamorphose et surtout la transition que vous empruntez et que vous réalisez pour concrétiser des projets, voire des attentes que vous avez en tête depuis peut-être longtemps, et que 2020 va vous permettre de mettre en place officiellement.

Cette thématique me parait indispensable à traiter tout simplement parce que la vie est faite de nombreuses orientations possibles, de tout un panel d'alternatives, d'incertitude, de doutes et donc de questionnements

Qu'il soit question de la vie personnelle, professionnelle ou relationnelle, nous vivons toutes et tous ces périodes au moins une fois dans notre vie, et au maximum... Un nombre incalculable de fois !  ;-)

En vous présentant cette thématique, l'idée principale est de vous donner des clefs qui vont vous permettre d'avancer plus vite, plus efficacement et plus sereinement lorsque ces phases se manifestent. Car, en soi, ces phases sont ultra bénéfiques ! Ce sont elles qui vous amènent à remettre en question ce qui vous convient et ce qui ne vous convient pas, pour avancer, pas à pas, vers une vie et une personne que vous désirez avoir, vivre et/ou être.

Or, bien évidemment, tout n'est pas si facile à mettre en place...D'ailleurs, si les choses étaient aussi simples, je n'aurais pas à vous présenter cette chronique, n'est-il pas ? ;-) Reprenons alors dans l'ordre...


1. Prendre des décisions


... J'ai envie de dire que tout commence par là. Ou pas !

Je m'explique : lorsque l'on doit prendre une décision, c'est qu'à un moment donné, il y a eu prise de conscience et/ou réflexion sur un sujet précis, une situation particulière qui nous turlupinait

Si j'en arrive à prendre une décision, ou autrement dit à faire un choix, à un moment donné, c'est que je souhaite donner un nouvel élan à ladite situation, que ce soit pour changer complètement son orientation ou l'accompagner au mieux, peu importe. Quoiqu'il en soit, je reconsidère ce que je suis en train de traverser pour tendre vers quelque chose de positif, de serein et qui me correspond pleinement, ou du moins, autant que possible.

Nous pouvons alors parler de courage, voire même d'audace, lorsque nous vivons ces périodes quelque peu difficiles, compliquées, délicates. Parce que, prendre une décision, vous l'aurez donc compris, c'est admettre qu'il faille bouger, sortir de sa propre zone de confort et transformer. En cela, le fait de réaliser qu'il y a nécessité de prendre une décision pour amener le changement est un sacré pas en avant ! C'est le point de départ indispensable à toute transformation.

Il peut être question de mettre fin à une relation toxique, de quitter son travail, d'entreprendre un accompagnement en médecine alternative, de consulter un docteur, de créer son propre foyer ou non, de demander sa moitié en mariage, de divorcer, de déménager, de changer son alimentation, de se mettre au sport, de créer son entreprise, d'entrer en formation, de partir à l'étranger...

Ainsi :

- L'organisation des vacances va me permettre de préparer mon besoin de repos, mon besoin de dépaysement pour me couper de mon quotidien

- Quitter mon travail va me permettre de ne plus être en situation de souffrance et de ne plus me mettre ainsi en danger à cause d'un éventuel burn out qui pourrait survenir ; cela va me permettre de me retrouver, de me reconnecter à mes valeurs et à l'image que j'ai de la vie professionnelle ;

- Fonder un foyer va me permettre de me consacrer à un enfant dont je souhaite apporter telle ou telle éducation, croyance, valeurs etc ; 

- Déménager va me permettre de ne plus souffrir de la distance avec ma famille, ou de prendre un nouveau départ

- Me mettre au sport va me permettre de prendre soin de moi et de me remettre en forme, je me considère alors davantage.

Vous l'aurez bien compris ! Quelle que soit la décision prise ou à prendre, et quelle que soit l'ampleur de sa dimension, elle n'en reste pas moins importante à prendre en considération puisqu'elle nous amène au changement, à mettre en place quelque chose qui nous permettra de palier un manquement voire un dysfonctionnement.

Nous sommes ainsi immergé.e.s dans une période de transition, qui demande à regarder une réalité qui est nôtre mais qui ne correspond plus ni à nos attentes ni à nos besoins, et qui, pour notre propre bien, se doit d'évoluer. C'est pourquoi une fois l'évaluation réalisée de la situation suite à une prise de conscience ou une réflexion quelconque, nous sommes confronté.e.s au choix et par conséquent... au(x) doute(s) !

Car qu'est-ce qui caractérise précisément la prise de décision ? Le fait de faire un choix entre telle situation ou telle autre, entre tel changement et tel autrement, entre telle conséquence et telle autre. Mais quelle est la meilleure décision ? Quelle est la solution la plus juste pour soi ? Comment être certain.e de ne pas se tromper ? 

D'ailleurs, quand il y a cette réflexion pour prendre une décision quelconque, ressort cette notion de confiance, de foi en l'avenir, en l'inconnu. Quelque part, c'est comme si nous misions, comme si nous pariions sur l'avenir, en croisant les doigts pour ne pas se tromper. 

Revenons alors sur cette interprétation : se tromper. Faire des erreurs. Afin de prendre une décision dans les meilleures conditions possibles, il est indispensable de reconsidérer la représentation du résultat escompté et celle du résultat réellement obtenu.
Dans la vie, les faux pas, les erreurs, les échecs n'existent pas. Tout n'est qu'apprentissage. Pour parvenir à se l'ancrer en nous, je vous invite grandement à constamment revenir sur les moments où vous avez pris de grandes décisions. 

Réintroduisez-vous dans le contexte, revivez les échanges, les pensées, les ressentis, les impressions du moment. Lorsque vous avez pris telle ou telle décision, il y avait un contexte, un état d'esprit, des sensations aussi qui vous ont fait agir au plus juste en fonction de ce que vous attendiez, de ce dont vous aviez besoin et de ce que vous jugiez le mieux à ce moment-là

En quoi pouvez-vous vous blâmer en cela ? De ne pas connaître l'avenir ? De ne pas disposer des tenants et des aboutissants qui en résulteront ? Pardonnez-moi, vous n'êtes que des êtres humains et non divins. C'est ce qui nous permet d'expérimenter ici-bas

Alors, lorsque vous vous trouvez dans une situation où vous devez agir et prendre une décision, demandez-vous dans quelle direction vous souhaitez aller. Visualisez les chemins qui se présentent à vous. Et sachez écouter, vous fier à votre intuition, à votre ressenti. Vous pouvez réaliser une liste de pour et de contre, si cela peut vous rassurer. Mais de toutes façons, vous n'aurez jamais la certitude de faire le bon choix au moment où vous le réalisez. Vous pouvez seulement être sûr.e que vous choisissez l'option la plus appropriée selon vous, à ce moment précis

Et en abandonnant cette représentation de l'échec, du faux pas, de l'erreur, vous vous laissez l'opportunité d'éventuellement rectifier le tir en cas de besoin. Alors, bien évidemment, je vous l'accorde, selon la situation, vous ne pouvez pas revenir en arrière, comme en quittant un emploi par exemple. Mais en même temps, serait-ce une bonne option, si celle-ci était réalisable ? Parce qu'après tout, si à un moment donné vous vous êtes interrogé.e sur la viabilité de votre présence à ce poste précisément, c'est que vous n'en êtes pas totalement convaincue

2. Faire un choix 


Ce qui nous amène alors à trancher. Alors, certainement, vous demandez-vous comment parvenir à trancher de façon nette et définitive, sans tergiverser dans tous les sens ? 

Nous l'avons dit précédemment : en réalisant une liste de pour et de contre, par exemple.
Mais il n'y a pas que cela : vous pouvez user de la posture neutre d'un juge, par le biais de la visualisation.
Ou encore en effectuant le "Je" de la chaise, ou en vous adressant à vous-même en tant que meilleur.e ami.e.
Nous les avons abordés à plusieurs reprises lors de différentes chroniques, je vous conseille d'y jeter un œil. 

L'objectif de chacun de ces exercices, c'est de pratiquer la bienveillance, la neutralité et l'impartialité, de la même façon dont vous en feriez preuve avec autrui. Car nous le savons toutes et tous très bien : nous sommes notre pire ennemi.e. Durs dans l'exigence et le jugement que nous portons à notre propre égard. Je vous invite alors à vous reconsidérer, dans le but de vous amener à réaliser des choix qui vous serviront plutôt que vous porter préjudice. 


3. Affirmer ses choix


Une fois que les choix sont faits, la dernière étape - et pas des moindres ! - est de les affirmer. De tenir bon, envers soi mais aussi envers les autres.

Envers ceux qui ne vous comprendront pas, ceux qui vont vous jalouser, ceux qui vont vous critiquer, ceux qui ne croient pas en vous, ceux qui ne préfèrent pas vous comprendre... Et ceux qui vous soutiendront.

Nous l'avons vu précédemment : faire un choix, c'est accepter l'éventualité d'apprendre et de progresser plutôt que s'épanouir. C'est accepter la remise en question de soi, de son environnement, de la situation traversée. C'est aussi accepter de lâcher prise, de donner le meilleur et de voir ce qu'il en adviendra, s'en remettre à notre intuition, ce qui nous parait bon pour nous.

Faire des choix, c'est se poser les bonnes questions et se placer au centre de ces questions. Car tout part de soi, en priorité.

Pour tenir ses choix, tenir ses engagements, il est indispensable de se rappeler les raisons qui nous ont poussé à les réaliser. Et de fixer les objectifs en vue de leur accomplissement.

Pour rester le ou la plus droit.e possible, et poursuivre votre avancée devant vous, pour ne pas se laisser envahir par le pédalo intérieur avec toutes les ruminations possibles et imaginables quant aux multitudes de questionnements et de doutes que l'on peut avoir au cours de n'importe quel moment critique de notre vie, imposez-vous constamment une date butoir pour faire votre choix, puis ne revenez plus dessus. Une fois que l'échéance est passée et que vous avez fait votre choix, soyez convaincu.e que c'est la meilleure décision que vous avez prise en fonction de ce dont vous étiez en possession à ce moment-là, précisément.

A vous désormais de choisir : avancer ou tâtonner ?


4. Pour conclure


Je dirais que :

- Prendre des décisions, c'est avancer, se donner la possibilité, s'offrir des opportunités, évoluer ;

- Faire des choix, c'est miser sur ce qui nous porte, et ne pas laisser de place à la culpabilité ;

- Et tenir ses choix, c'est déterminer ce que nous souhaitons être, avoir et/ou vivre, s'affirmer et tendre vers quelque chose qui nous épanouit.

Qu'avez-vous le plus à perdre ?

"Mieux vaut avoir des regrets plutôt que des remords"

mercredi 27 novembre 2019

Challenge Bien-Être : la prise de décision

Poursuite de l'élan de transformation...


Depuis la rentrée 2019, nous abordons le changement, la transition de vie, particulièrement professionnelle, mais pas seulement !

J'ai donc bien envie de poursuivre cet élan jusqu'à la fin de l'année, en travaillant avec vous, ce mois-ci, la prise de décisions et l'affirmation de ses choix, dans tous les domaines de vie. 

Je vous encourage alors vivement à réfléchir à cette idée d'avancement en attendant notre prochain rendez-vous sur ce blog et en direct sur Fréquence Mistral Gap, vendredi 29 novembre 2019, à 9h15.


  

Excellent Challenge-Bien-Être à vous et à très vite pour un débriefing complet sur ce sujet qui nous concerne toutes et tous !

jeudi 17 octobre 2019

Feedback #34 : se mettre en avant

A l'occasion de la rentrée, nombre d'entre vous souhaitez du changement, nous en avons déjà parlé dans les précédentes chroniques. Ces changements concernent souvent le domaine privé, avec les fameuses bonnes résolutions. Vous savez, celles qui nécessitent l'inscription dans une salle de sport, une alimentation saine, le fait de s'appliquer dans la gestion de ses papiers ou de son agenda... 

Parmi ces changements et ces volontés de transformation, il y a également l'envie de progression et d'évolution dans la vie professionnelle

Pour écrire et animer cette chronique, je me suis inspirée des nombreuses sollicitations que j'ai eues depuis septembre : la demande d'accompagnement coaching pour réaliser son CV, sa lettre de motivation et préparer son entretien d'embauche en vue d'un nouvel élan dans sa propre carrière. Il parait vraiment évident que le sujet est d'actualité ! 

Je vous propose donc de voir ensemble comment se mettre en avant et faire la différence, notamment dans vos ambitions professionnelles. 

Malheureusement, il est souvent difficile de se montrer objectif envers soi et de faire la part des choses. Nous avons généralement du mal à admettre nos savoir-faire car nous confondons compétences et qualités. D'où, parfois, la nécessité de faire appel à quelqu'un de neutre pour nous permettre de mettre en avant ce que nous sommes, et à notre juste valeur.

1. Or, qu'est-ce qu'une compétence ? 


Une compétence, c'est une combinaison de savoirs, de connaissances acquises tout au long de son parcours, mis en pratique dans un contexte particulier et dont les résultats peuvent être évalués au moyen de preuves.  

En clair, une compétence, c'est un savoir-faire, soit une mise en œuvre de savoirs pratiques, mais aussi un savoir-être, soit la façon de s'adapter aux différents contextes en mobilisant les bonnes qualités au bon moment

Ainsi, une compétence montre ce que vous savez faire. De cette façon, être courageux est une qualité, savoir puiser dans ses propres ressources pour assurer une mission nécessitant courage, c'est un savoir-être et donc une compétence.

Or, pourquoi identifier ses compétences ? Pour identifier ses acquis et ses propres marges de progression, et les formuler, par exemple à un recruteur ou partenaire.
Comment les identifier ? Eh bien, à partir de ses propres expériences, aussi bien personnelles que professionnelles


2. Savoir formuler une compétence 


Pour la rendre facilement identifiable par soi et compréhensible pour la personne à qui on s'adresse, il est important de savoir la formuler correctement

Pour cela, la compétence doit être contextualisée, avec un maximum de précisions pour sortir de la généralité et déterminer les circonstances précises dans lesquelles nous sommes capable d'agir avec compétence. Autrement dit, la compétence doit constamment être rattachée à une expérience précise, à une situation professionnelle vécue et dans laquelle vous avez mis en pratique l'expérience. 

Identifier vos compétences et vos points forts par rapport à un projet professionnel vous permet de valoriser votre profil. De même qu'identifier vos lacunes en termes de compétences vous permet d'établir un plan d'action pour y palier et les améliorer

3.  Méthode, étape par étape, pour identifier ses compétences

- Étape 1 :

Commencez par lister tout ce de quoi vous êtes capable. Repensez à chacune de vos expériences personnelles et professionnelles. Pour cela, revisitez vos jobs d'été et jobs d'étudiants, les stages courts, longs et de fin d'étude ; rappelez-vous vos expériences de bénévolat, de votre vie étudiante comme les projets collectifs ; songez à vos voyages et autres activités de loisir et culturelles.

- Étape 2 : 

Ensuite, déduisez vos compétences depuis votre liste d'expériences. Pour cela, reprenez votre précédent listing et identifiez, pour chacune d'elles, les compétences que vous avez développées au cours de ces expériences. Pour vous aider dans la formulation, commencez vos phrases par : 

"Suite à cette expérience, je suis capable de  + verbe d'action + objet de l'action + contexte +, preuve de la compétence"

"Suite à cette expérience, j'ai appris à + verbe d'action + objet de l'action + contexte + preuve de la compétence "

Quand je parle de contexte, je parle de l'endroit, des circonstances, de la période, de la durée. Quant à la preuve de la compétence, il est question d'expliquer la réalisation, la mission demandée.

Autre méthode, pour déduire vos compétences, vous pouvez également partir de ce que vous avez déjà produit ou réalisé, et chercher les compétences requises pour ce faire. 

Exemple : Réalisation du rétroplanning de la compétition de basket inter-établissement. 
Je suis donc capable d'organiser la logistique d'une compétition accueillant un certain nombre d'équipes. 

Pour chacune des expériences listées, évertuez-vous à déterminer trois ou quatre compétences développées.

Petite astuce : n'hésitez pas à entretenir ce portefeuille de compétences tout au long de votre expérience professionnelle. Il est parfois plus facile de le remplir "à chaud" plutôt qu'à froid, surtout concernant les toutes premières années d'expérience professionnelle.

- Étape 3 : 

Les deux précédentes étapes vous ont permis de lister et d'analyser vos expériences, de réfléchir sur vos compétences. Vous avez ainsi pu identifier trois à quatre compétences par expérience. Cela vous amène à une liste d'au moins six à vingt compétences.

Maintenant, vous allez pouvoir les évaluer. C'est ce qui vous permettra de renforcer vos pistes professionnelles ou de vous orienter si vous n'avez pas encore d'idée précise. 

Évaluer signifie indiquer un degré de maîtrise, d'efficacité et de confiance en soi pour réaliser la mission, pour chacune de ces compétences. 
Sous forme de tableau, indiquez la compétence en question, le niveau de maîtrise (Expert, Confirmé, Autonome, Junior) et le plan d'action à mettre en œuvre pour compléter ces compétences au mieux.

Une fois ce tableau rempli, à vous de souligner trois à cinq compétences clés pour chacune de vos pistes professionnelles si vous en avez. Pour vous guider, n'hésitez pas à vous renseigner sur les référentiels métiers visés et interrogez-vous : 

- De quelles compétences ai-je besoin pour mener à bien mon projet ? 
- Quelles sont les compétences les plus importantes, et celles qui sont complémentaires ?

Vous pouvez d'ailleurs leur ajouter des qualités vous concernant et vos valeurs, qui vous influencent dans vos prises de décisions, que cela soit conscient ou non. 

- Étape 4 :

Enfin, identifiez vos marges de progression

Une fois que vous avez pris connaissance de vos points forts et axes d'amélioration, travailler sur les compétences à renforcer.

De nouveau, interrogez-vous : 

- Quelles sont les compétences nécessaires à acquérir pour mon projet ? 
- Comment renforcer des compétences que je possède mais qui restent, pour l'instant, insuffisantes ?

Et pour répondre à cette dernière question, renseignez-vous sur la toile : de nombreuses possibilités peuvent se concrétiser, comme se former ou se certifier en suivant un cours en ligne, réaliser un stage, vous engager dans la vie associative...

4. Le petit plus ! 


Pour vous aider à aller à l'encontre de vos compétences et les admettre, n'hésitez pas à questionner votre entourage. Vous pouvez réaliser une sorte de questionnaire personnalisé, afin d'obtenir leur appréciation à votre égard. 

5. Les valeurs 


J'aimerais revenir sur cette notion quasiment indispensable pour toute analyse de soi, en vue d'une évolution ou transition de carrière. 

Nous avons axé notre attention sur les compétences, tout aussi élémentaires, mais les valeurs, aussi bien personnelles que professionnelles, occupent également une grande place dans l'analyse de soi et de ce que l'on appelle le "marketing de soi". 

Attention, je tiens à préciser que le marketing de soi dans le sens de cette chronique réside en la valorisation de soi, de ses compétences et de ses potentiels à travers un projet professionnel. 

Pour identifier et valoriser vos valeurs les plus essentielles, je vous recommande d'utiliser un inventaire de valeurs, dans lequel seront par exemple listés : l'action, l'acceptation, l'aide à autrui, la spiritualité, la serviabilité, l'indépendance, la fidélité, l'esthétique, l'économie, le rôle social, la propreté, la passion, le partage, l'obéissance, la joie de vivre, la justice et j'en passe. 

Une fois que vous aurez listé l'ensemble des valeurs qui vous représentent, vous allez les classer selon si elles concernent le plan personnel ou le plan professionnel. Ces deux catégories vont vous permettre de rattacher chacune des valeurs que vous avez initialement listées à un contexte de vie (rappelez-vous, déjà pour les compétences, le contexte était indispensable...)

Parmi les valeurs retenues, vous allez ensuite relever cinq valeurs prioritaires, pour lesquelles vous souhaitez investir toute votre attention et action, à ce moment précis de votre vie. A vous de les hiérarchiser selon vos propres priorités

Dans ce quatrième temps, nous allons parler de la notion d'engagement, en réalisant des actions dface à ces cinq valeurs prioritaires définies. En effet, en trouvant du sens lorsque celles-ci sont officiellement admises et reconnues, la nouvelle perspective est d'amener du mouvement et donc de l'action auprès d'elles. Cela passe par la mise en place de ce qui permettra de vivre pleinement au cœur de chacune de ces cinq valeurs.

- Qu'est-ce que je peux faire quotidiennement pour pratiquer ces valeurs ?

La suite de la réflexion portée sur vos valeurs actuelles repose sur la clarification de ces dernières. Les clarifier, c'est lever les freins en déterminant si la valeur prioritaire est constructive ou non pour soi, si la valeur est favorable à la transition en cours, ou si elle engendre le moindre risque

En dernier lieu, réfléchissez sur l'ensemble de vos expériences de vie : 

- Quelles sont celles qui ont le mieux reflété vos valeurs ? 
- Quelles en sont les raisons ?
- Quelles sont celles qui se sont révélées contraires à vos valeurs ? 
- Quelles en sont les raisons ?

Ce qui vous amènera à vous demander quels éléments clés vous devez impérativement retrouver, respecter ou considérer pour aligner votre vie dans le sens de vos valeurs, puis de réfléchir aux moyens que vous pouvez identifier pour introduire ces éléments clés dans votre vie et ainsi respecter ce qui a de l'importance pour vous ?

6. Pour finir 


Pour finir, je ne pourrais jamais vous recommander suffisamment de faire appel à un regard neutre et objectif sur vous et votre parcours. Souvent, nous banalisons voire sous-estimons notre savoir-faire et savoir-être. Une tierce personne vous aidera à être plus juste.

Ce travail, qui peut vous demander énergie et temps, reste primordial pour faire votre propre connaissance, vous cerner, vous définir, et vous donner toutes les chances d'accéder à la place que vous escomptez.

C'est à partir de ce travail que vous aurez bâti les fondations de votre empire professionnel, vous offrant l'opportunité de vous orienter ce vers quoi vous tendez. Ces outils vous aideront à construire un CV de qualité et personnalisé en fonction de ce à quoi vous aspirez, ainsi qu'à rédiger une lettre de motivation qui vous mettra suffisamment en lumière pour faire la différence avec vos concurrents.

Prenez conscience de ce que vous valez et vous rayonnerez !